pour quatre percussionnistes et électronique en direct (platines tourne-disque et omnichord)
Composée dans le but de célébrer le 100e anniversaire de John Cage, cette œuvre veut rendre hommage aux idées et à la philosophie de ce pionnier de l’avant-garde musicale. Cage était bien connu pour son intégration d’instruments non traditionnels et sa capacité à tirer des sons non conventionnels d’instruments traditionnels. Elle-même connue pour son intégration de tourne-disques et autres appareils électroniques dans des contextes de musique de concert, Lizée utilise ici divers objets trouvés (dont des machines à écrire et des disques vinyles sur des tourne-disques frappés avec des maillets) comme instruments de percussion sans égard à leur fonction d’origine. La « préparation » d’instruments, une des plus importantes contributions musicales de Cage, est reprise ici par Lizée qui modifie les surfaces des disques vinyles et crée de nouveaux sillons pour la pointe de lecture, produisant ainsi de nouvelles figures et mélodies. Lizée a dit de cette pièce qu’elle était une sorte de « dance party » pour Cage; « une version revisitée d’un rave ».
White Label Experiment a reçu le Prix Jules-Léger pour la nouvelle musique de chambre du Conseil des arts du Canada en 2013.